Charleroi : le Parti Socialiste choisit la facilité au lieu du courage

Charleroi traverse une période financière difficile, personne ne le nie.
Mais la réponse du Parti Socialiste, fidèle à son vieux réflexe, ne surprend plus : de nouvelles taxes.

C’est devenu un classique. Quand la gestion dérape, quand les caisses sont vides, on ne réforme pas, on taxe.
Et ce sont toujours les mêmes qui paient : les travailleurs, les familles, les indépendants.


Des taxes pour masquer l’échec

Plutôt que d’assumer leurs responsabilités, les dirigeants socialistes de Charleroi dégainent la solution la plus commode : prendre plus d’argent à ceux qui en ont déjà trop peu.

La ville est “sous perfusion financière” ?
Peut-être.
Mais avant de réclamer encore plus d’efforts aux citoyens, pourquoi ne pas regarder comment on en est arrivé là ?

➡️ Des dépenses publiques qui explosent.
➡️ Des projets mal gérés ou redondants.
➡️ Des subventions mal ciblées.
➡️ Une administration qui grossit sans gagner en efficacité.

La réalité, c’est que Charleroi ne souffre pas d’un manque d’argent, mais d’un excès de mauvaise gestion.


Une idéologie d’un autre temps

Le Parti Socialiste continue à défendre l’idée que tout problème se résout par plus d’argent public.
Mais cet argent ne tombe pas du ciel : il sort de la poche des citoyens.

Cette vision paternaliste et dépassée a peut-être fonctionné dans les années 80,
mais aujourd’hui, elle étouffe l’initiative, l’emploi et l’envie d’entreprendre.

Au lieu d’encourager l’activité, on culpabilise la réussite.
Au lieu de stimuler la croissance, on alourdit la charge sur ceux qui la produisent.

Résultat ?
Des commerces qui ferment, des familles qui partent, et une ville qui s’enfonce.


Le courage, c’est de réformer — pas de taxer

Il faut du courage pour réformer, repenser la dépense publique, oser dire non à certains privilèges, à certaines habitudes politiques.
Mais ça, le Parti Socialiste n’en veut pas.
Parce que réformer, c’est prendre le risque de déplaire.
Et à Charleroi, mieux vaut taxer que fâcher sa base électorale.

Pourtant, la vraie solidarité ne consiste pas à distribuer de l’argent qu’on n’a plus,
mais à garantir un système viable pour les générations futures.

“On ne sauve pas la sécurité sociale en refusant le changement.
On la condamne à mourir sous le poids de la dette.”


D’autres solutions existent

Avant de créer une taxe de plus, la majorité socialiste pourrait :

  • lancer un audit complet de la gestion communale ;
  • réduire les gaspillages et doublons administratifs ;
  • stimuler l’activité économique locale plutôt que de la décourager ;
  • encourager les partenariats publics-privés, l’innovation, l’investissement productif ;
  • instaurer une transparence totale sur chaque euro dépensé.

Mais cela demande du travail, de la méthode… et du courage politique.
Trois qualités qui semblent aujourd’hui en voie de disparition chez certains élus.


Trop, c’est trop

Le Parti Socialiste aime parler de justice sociale.
Mais quelle justice y a-t-il à faire payer toujours les mêmes ?
Les Carolos n’ont pas besoin d’une nouvelle facture.
Ils ont besoin d’une nouvelle vision.


Conclusion : la facilité n’est pas du courage

Charleroi n’a pas besoin d’un nouveau plan de taxes,
mais d’un plan de redressement.

Le courage politique, c’est de regarder la réalité en face,
de reconnaître les erreurs du passé,
et de changer de cap avant qu’il ne soit trop tard.

Taxer, c’est facile. Gérer avec responsabilité, c’est du courage.

Et Charleroi mérite mieux que la facilité.


Publié depuis Le Belge Courageux, où le bon sens politique n’a pas encore pris sa retraite anticipée.

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