Ce 14 octobre, Bruxelles s’est couverte de banderoles rouges et de pancartes. Des milliers de personnes ont défilé pour dire non aux réformes. Mais derrière la colère légitime, une question dérangeante : peut-on encore promettre plus quand le pays s’endette toujours plus ?
💰 La vérité qu’on ne veut pas entendre
La Belgique n’est pas un pays en crise sociale. C’est un pays en crise budgétaire. Et c’est bien là le problème : tout le monde veut sauver le système, mais personne ne veut le financer.
Les pensions augmentent, les soins de santé coûtent plus cher, la population vieillit. Le gouvernement, lui, tente de maintenir l’équilibre. Ce n’est pas un choix idéologique, c’est un choix de survie. Réformer aujourd’hui, c’est éviter que demain ne soit pire.
On ne sauve pas la sécurité sociale en refusant le changement. On la condamne.
⚖️ Le vrai courage politique
Dire non, c’est facile. Gouverner, c’est difficile. C’est affronter la tempête, les critiques, les manifestations. C’est avoir le courage de dire la vérité : notre modèle social n’est plus soutenable sans adaptation.
Le pouvoir d’achat, les pensions, les salaires — tout cela repose sur une seule base : l’économie réelle. Et une économie qui ne se réforme pas finit par s’effondrer. Ce n’est pas une opinion, c’est une équation.
🧱 Réformer, ce n’est pas trahir
Certains disent que ces réformes « cassent » la Belgique sociale. Mais la vraie trahison, ce serait de ne rien faire.
Car ce qu’on appelle aujourd’hui « rigueur », demain s’appellera « stabilité ». Et ce qu’on qualifie d’ »injustice » aujourd’hui, demain s’appellera « responsabilité ».
Les réformes ne sont pas là pour punir, mais pour protéger — protéger les générations futures, protéger les travailleurs qui cotisent, protéger un système qui risque d’exploser sous son propre poids.
🔥 Une société qui doit choisir
Nous sommes à la croisée des chemins. Entre le confort du court terme et le courage du long terme.
On peut continuer à descendre dans la rue à chaque réforme. Ou bien on peut choisir d’affronter la réalité, ensemble, lucidement.
Parce qu’au fond, la question n’est plus de savoir si ces réformes sont populaires, mais si elles sont indispensables. Et la réponse, c’est oui.
💬 Et vous, qu’en pensez-vous ?
Le débat est ouvert. Mais souvenons-nous d’une chose : on ne défend pas la sécurité sociale en refusant son évolution.
Le courage, ce n’est pas de crier dans la rue. C’est de réformer avant qu’il soit trop tard.
Publié depuis Le Belge Courageux, où le bon sens politique n’a pas encore pris sa retraite anticipée.

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